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Le plancher technique surélevé permet de créer un vide entre le sol  et le plancher béton. Ce vide, appelé « plénum », permet de faire circuler toutes les utilités nécessaires au fonctionnement d’un bâtiment : câbles, gaines d’air, tuyauterie, … La structure du plancher technique permet un accès facile au plénum, que ce soit pour des opérations de maintenance, de modification de ces utilités, ou même de réaménagement de l’espace (changement de disposition des cloisons, …)

Le bois aggloméré est utilisé en grande majorité du fait de sa souplesse d’utilisation, qui répond à un très grand nombre de cas d’usage.

Gamma Industries utilise des panneaux aggloméré de haute densité (680 à 720 kg/m3), de différentes épaisseurs, et de classe P6, pour usage intérieur et intensif. Ce bois aggloméré est issu à 100% de bois de recyclage.

Les fabricants de revêtements proposent de larges gammes de produits, assurant plusieurs milliers de coloris disponibles.

Les surfaces peuvent être des stratifiés, des PVC, des moquettes ou parquets.

Certains ont un aspect bois, un aspect béton, des couleurs pastel ou vives, des nervures apparentes, ou des décors plus ou moins prononcés.

Contactez-nous pour tout conseil sur les revêtements de nos produits, les équipes de Gamma Industries vous aiguilleront vers le fournisseur et ses produits les plus adaptés à vos besoins.

Pour une précision optimale des découpes nous préconisons les scies à ruban.

La méthode courante pour le démontage des dalles consiste à utiliser une ventouse de vitrier.

Certaines dalles peuvent nécessiter des outils plus spécifiques : ventouses doubles pour les dalles les plus lourdes ou systèmes à griffe pour celles équipées de moquette.

Les tournevis ou autres outils à pointe métallique sont à proscrire, car ils endommagent les dalles.

La FDES de GAMMA Industries est enregistrée à l’INIES sous le n° 1-170 : 2021 (R1) depuis juillet 2021

Une cloison « Placostil » peut être mise en place. Il est préférable, par sécurité, de prévoir des vérins de renfort au droit de la cloison en fonction de son poids.

La charge ponctuelle est la charge appliquée en un point quelconque de la dalle. Dans la norme, cette charge est appliquée par le biais d’un cube de 25×25 mm (+/-0.1 mm), simulant un pied de meuble.

En différents endroits de la dalle testée, ce cube est appliqué avec une certaine charge. La déformation du système est alors mesurée jusqu’à sa rupture (« charge de rupture »).

Généralement, on teste les dalles en différents points précis :

• Milieu coté de dalles
• Centre de la dalle
• Point dénommé Z, situé à 70 mm environ en angle de dalle
• En tout point jugé faible par le laboratoire d’analyse.

La charge répartie est définie comme la charge totale que supportera un système de plancher surélevé.
Cette charge, exprimée en daN/m² a une valeur approximative de 5 fois la charge ponctuelle autorisée par la dalle en tout point.

– Imaginons un système classe 1 ( > 200 daN pour 2.5 mm de flexion et rupture < 400 daN ), la charge répartie de ce système est d’environ 5x 200 = 1 T/m² admissible.

– Imaginons un système classe 4 ( > 450 daN pour 2.5 mm de flexion et rupture < 900 daN ), la charge répartie de ce système est d’environ 5x 450 = 2.25 T/m² admissible.

Tout dépend de la charge qui sera supportée par le plancher. La mise en place de traverses constituera une résistance supplémentaire pour les dalles.

Dans chacune des fiches techniques de nos produits, figurent les résultats de tests de charge sur montage sans traverse (montage « autoportant »), et avec traverses.

Les traverses sont des profils en U en acier traité. Selon le type de traverse, un embouti cranté permet de les clipser sur les têtes de vérin ; ou bien d’avoir une fixation mécanique (vis) . Ce dispositif procure une bonne rigidité et une stabilité aux efforts horizontaux.

La hauteur des ailes est adaptée aux performances à obtenir :

• Ailes de 30 mm : type 30/15
• Ailes de 45 mm : type 45/15

Dans ces zones de pontage pour conduits, gaines, trémies : Ces traverses ou profils permettent la suppression d’un ou de plusieurs vérins pour franchir les obstacles, conduits, gaines, trémies, caissons etc. Dans ces zones, on admet une flèche de 20 % supérieure à celle imposée pour le reste du plancher surélevé

L’embase des vérins est collée au sol à l’aide d’un adhésif spécialement conçu, ou bien par un procédé mécanique.

L’embase des vérins comporte un dispositif (ergot) permettant la fixation rapide et sûre de la tresse de mise à la terre.

C’est indispensable, pour dissiper les charges électrostatiques présentes sur le plancher surélevé

Tous les vérins GAMMA répondent aux exigences de la norme NF EN 12825 : la charge admissible sur un vérin est à minima égale à quatre fois la charge admissible du système soumis à l’essai.

La pente recommandée des rampes sera de 5 % avec un maximum de 10 %. La manutention de charges sur ces rampes doit s’effectuer avec des moyens appropriés sous la responsabilité de l’utilisateur. Une différence de pente entre le nez de rampe et la rampe elle-même est admissible.

Des tests Qualité rigoureux sont réalisés à toutes les étapes du processus de fabrication, dans notre laboratoire d’analyse d’usine. Nous procédons à des essais destructifs en amont de production, en cours de fabrication, et sur les produits finis.

De nombreux paramètres sont mesurés en cours de production et en contrôle final. Ils font l’objet d’enregistrements de contrôle. C’est un des principes fondateurs de la norme ISO 9001.

Les lots de Matières Premières sont enregistrés pour permettre une traçabilité complète des lots de fabrication.

Ce type de réalisation peut être réalisée avec des dalles inertes (type panneau minéral) de type BUROBOX M0, avec une moquette en pose libre.

La température qui sera diffusée sous la dalle est un critère essentiel du choix technique d’un produit particulier. D’autres solutions pourront être envisagées en fonction des contraintes de l’installation.

La réaction au feu des planchers surélevés est définie en France par l’arrêté du 30 juin 1983 modifié par l’arrêté du 28 août 1991 et ses annexes qui classent les matériaux en cinq catégories :

• M0 (incombustible),
• M1 (non inflammable),
• M2 (difficilement inflammable),
• M3 (moyennement inflammable),
• M4 (facilement inflammable).

Les essais sont pratiqués par rayonnement. La dalle est testée coté plénum (face inférieure). Sur sa face supérieure, le classement est celui du revêtement.

Une norme Européenne existe depuis 2016 : l’EN 13501-2.

Compartimentage du plénum : Lorsque la réglementation l’exige, des cloisonnements de compartimentage en matériaux M0 peuvent être fournis. Ces compartimentages délimitent des zones de 300 m² maximum.

Particulièrement sensible aux aspects environnementaux, nous avons mis en œuvre depuis plusieurs années :

• Le recensement et la centralisation des fiches techniques et de sécurité de tous nos fournisseurs.
• L’élaboration de fiches environnementales par produit
• L‘éco-conception des produits, qui a entre autre conduit à utiliser des panneaux agglomérés issus à 100% de bois de recyclage. L’usine produisant ces panneaux est elle même alimentée par une centrale biomasse
• L’élargissement de la gamme afin d’intégrer les produits 100 % HQE
• La substitution de tous les produits solvantés (exemples : colles et peintures anti-poussière vinyliques)
• Des groupes de réflexion pour la réduction des déchets de production, le tri, la valorisation, le recyclage des déchets et rebuts industriels
• L’information des sous-traitants de pose, sur les démarches adoptées
• La réduction, le tri des déchets de pose, …
• L’application de la REP PMCB (Responsabilité Elargie du Producteur) depuis le 01/05/2023